L’isolation phonique dans l’existant (bâtiments, bureaux, hôpitaux…) peut toujours être revue en vue d’améliorer la qualité de vie des occupants. C’est dans ce cadre qu’intervient une bonne isolation phonique qui vise principalement à réduire la propagation sonore afin de limiter ses effets nuisibles. Cependant, les réglementations liées à l’isolation phonique sont récentes, celles décidées et ordonnées en 1970 ont été complétées en 1995. Quand on parle donc de l’isolation phonique sur l’existant, il faut se référer aux périodes où la maison a été construite. À propos des bâtiments d’habitation, les dernières réglementations ont été décrétées en juin 1999. Par ailleurs, pour une bonne compréhension de ce qu’il faut faire lors des travaux d’isolation afin de mieux choisir l’isolant, il faut connaître, les grandeurs physiques le caractérisant par rapport aux sons et bruits.
Les grandeurs caractérisant les isolants phoniques et les réglementations en vigueur
Le niveau sonore est mesuré en décibel. Le niveau d’affaiblissement des sons dus aux bruits aériens qu’un matériau peut atteindre est défini par son indice d’affaiblissement acoustique. La réduction sonore des chocs et d’impact, qu’un matériau est capable d’accéder est déterminé par son indice d’efficacité au bruit. Enfin, le coefficient d’absorption acoustique d’un matériau dont la valeur est comprise entre 0 et 1 n’est autre que son aptitude à capter l’énergie sonore d’origines et de formes diverses.
Performance d’un matériau en tant qu’isolant phonique
En premier lieu, elle est dite « élevée » si l’indice d’affaiblissement acoustique est grand. Ensuite, elle est dite « meilleure » si l’indice d’efficacité est supérieur. Enfin, elle est « grande » si le coefficient d’absorption se rapproche de 1.
Réglementations des maisons construites
Avant 1970, les bâtiments ne sont soumis à aucune réglementation relevant de l’isolation phonique. Entre 1970 et 1995, seuls, les isolements des planchers, des cloisons et des équipements ont été réglementés. Après, 1995, un isolement minimum permettant de lutter contre les nuisances sonores a été imposé.
C’est à partir de 1999 que les exigences en matière d’isolations acoustiques à observer par les bâtiments d’habitation ont été définies.
Les travaux d’isolation adaptés selon les origines et les formes des bruits et sons
Il serait toujours plus judicieux qu’un acousticien professionnel fasse une étude préalable sur la situation du bâtiment par rapport aux bruits par rapport aux bruits à supprimer.
En effet, les travaux à réaliser doivent tenir compte de l’origine ainsi que de la forme des bruits auxquels on doit faire face, comme suit. Face aux bruits extérieurs, aériens, il faut agir sur les vitrages des ouvertures : portes et fenêtre par la pose de vitrages performants et des joints.
Face aux bruits intérieurs, aériens, on agira sur les parois et les murs. À cet effet, on posera un matériau s’il s’agit d’une paroi simple. Deux matériaux indépendants pour une double paroi. Et un matériau souple et une couche de plâtre pour une paroi complexe.
Enfin, face aux bruits d’impact et de chocs, on privilégiera l’isolation des planchers grâce à un revêtement approprié, l’utilisation des dalles ou des chapes flottantes
Améliorer l’isolation phonique dans l’existant
En vue d’améliorer l’isolation phonique dans l’existant, on peut ajouter une couche supplémentaire d’isolant. Une isolation phonique du plafond permet par exemple de supprimer les bruits d’impacts venant de l’étage en-dessus. Pour ce cas de figure, les plafonds à ossature métallique permettent d’y intercaler l’isolant. Pour l’isolation phonique, les isolants à structure poreuse comme la mousse composite en polyuréthane, la laine de verre ou laine de roche sont les meilleures. Le matelas fibreux ainsi constitué va piéger le bruit pour l’amortir. L’isolant sera idéalement semi-rigide afin d’isoler contre des bruits aériens, bruits d’impact ou faire office de correction acoustique. Pour atténuer les bruits extérieurs, il n’y a rien de mieux que d’isoler ses murs. Il s’agit d’adopter le même principe en habillant le mur de mousse isolante renforcée par une laine de coton. Terminez par une finition en plaques par exemple.
Isolation phonique dans l’existant : l’isolation des ouvertures
Si vous êtes décidé à partir à la chasse aux bruits, il faut également penser à renforcer vos portes et fenêtres. Voire les remplacer si nécessaire. En effet, ce sont aussi des sources de fuites d’air, et donc d’infiltration de bruits parasites. Il existe actuellement des portes à hautes performances acoustiques. Pour les fenêtres, rien n’égalise jusqu’ici la performance des vitrages à isolation renforcée ou VIR. Bien qu’ils soient onéreux à l’achat, vous verrez que le meilleur confort sonore ressenti vous apportera une paix inestimable.
Faire les travaux soi-même
Pour ceux dont le budget est restreint, il y a actuellement de bons tutoriels qui renseignent sur les façons de poser des joints en caoutchouc ou en silicone. Vous n’aurez ainsi pas forcément besoin de changer de fenêtres ou de portes d’entrée.
Repérer les équipements labellisés
Dans le choix de vos équipements, soyez attentif aux labels ou certifications de type QB pour Qualité Bâtiment, NF ou CE qui garantissent leur qualité. La certification Acotherm assure également la qualité acoustique des produits isolants. Et pour encore plus d’efficacité, sachez qu’il existe sur le marché des rideaux phoniques capables de constituer une barrière efficace contre les nuisances sonores.
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