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L’isolation phonique du plafond
Fort heureusement, l’isolation phonique du plafond vous fera oublier les tracas de la vie en appartement.
Quand on vit dans un immeuble collectif, on est rarement épargné par les conflits entre voisins dont l’origine est dans la majorité des cas les nuisances sonores pouvant provenir aussi bien de l’étage du dessus que du dessous. Le bruit de leurs pas, celui de leurs chaises quand ils sont à table… La liste des nuisances sonores est encore longue. Petits conseils pour vous aider.
Combattre le bruit à la source
Dans la lutte contre les bruits de voisinage, le traitement à la source demeure la meilleure solution. Avant d’opter pour l’isolation de votre plafond, essayez d’abord de négocier avec les voisins du dessus. Dans la majorité des cas, des solutions simples et peu coûteuses suffiront à éliminer les nuisances.
Il existe plusieurs types de bruits. Les bruits de pas sur un plancher appartiennent à la catégorie des bruits d’impact. Ces bruits se diffusent directement d’une pièce à l’autre à travers une paroi commune, ici le plancher/plafond entre deux étages superposés. Pour y remédier, votre voisin pourra simplement poser un revêtement adapté capable d’amortir les chocs.
Dans le cas d’un plancher lourd, poser sur le sol un revêtement souple munie d’une sous-couche réduit de 15 à 20 dB le niveau sonore des bruits. À titre de comparaison, une diminution de 10 dB résulte en une réduction de moitié des nuisances perçues. La sous-couche sert à absorber davantage de vibrations sonores, freinant ainsi leur propagation vers les niveaux inférieurs.
Le coût de ses installations n’excèdent pas 10 € du m2 et elles sont soumises à une TVA réduite à 10 %. Si malgré tout vos voisins ne veulent pas coopérer, l’isolation phonique de votre plafond pourra entrer en jeu.
L’isolation phonique d’un plafond en appartement
Quand les bruits sont omniprésents, ils constituent incontestablement une source d’agacement. D’où l’importance de l’isolation phonique, notamment du plafond, quand on habite un appartement. Comment ? A l’aide d’un faux plafond à suspendre au plafond existant au moyen de suspentes anti-vibratiles ou ossature métallique. Cette méthode fonctionne très bien pour limiter la transmission des bruits de choc. On remplira le vide par de la laine de verre ou laine de roche semi-rigide afin d’absorber les sons.
En isolation thermique, c’est le volume de l’isolant qui compte, mais dans l’isolation phonique, on tiendra notamment compte du coefficient acoustique (le coefficient alpha Sabine) du matériau fibreux servant à remplir le plenum. En guise de finition du plafond suspendu, on pourra visser des plaques de plâtres sur l’armature. Un faux plafond autoportant, désolidarisé du plafond existant est encore plus performant.
Deuxième solution, effectuer vous-même l’isolation phonique de votre plafond d’appartement. Pour cela, l’isolant à coller peut convenir. Même si l’isolation de cette zone de la maison vise avant tout à réduire les bruits émanant de votre appartement, cette procédure va limiter la perception des pollutions sonores émises par les voisins du dessus. Il suffit pour cela d’appliquer un sous plafond collé en plaques ou en rouleaux. Les placophoniques de 5 cm peuvent s’avérer performants si vous avez des contraintes de hauteur sous plafond.
Installation d’un faux plafond : focus
L’isolation à proprement parlé d’un d’un plafond passe par la création d’un faux plafond acoustique. Il y a deux types de faux plafonds acoustiques.
À ossature munie de suspente
Il s’agit d’une structure constituée de plaques de plâtre vissées à une ossature en métal. Le tout est ensuite fixé au plafond à l’aide de suspentes. L’espace ainsi créé, appelé aussi plénum, sera par la suite rempli par un isolant fibreux, en panneaux ou en rouleaux. Ce sera cet isolant qui amortit les sons suivant le principe de masse-ressort-masse.
Néanmoins, ce dispositif n’élimine pas totalement la propagation des bruits d’impact qui se feront entendre de temps en temps. En effet, les suspentes et l’ossature métallique transmettent les vibrations sonores aux plaques de plâtre. Pour pallier à ce problème, il existe des suspentes anti-vibratiles vendues dans le commerce.
À ossature longue portée
La meilleure solution reste toutefois le recours à une ossature de type longue portée qui est fixée d’un mur à un autre. De la sorte, le faux plafond est complètement désolidarisé du plafond situé au dessus. De même que pour la solution précédente, l’isolant sera posé sur l’ossature et des plaques de plâtres seront vissées sur cette dernières.
Il est à noter que contrairement à ce que l’on peut croire, la performance en isolation phonique d’une laine minérale est indépendante de sa densité. Ainsi, les laines les plus lourdes n’offrent pas toujours les meilleures performances sur le plan acoustique. Ainsi, la laine de verre plus légère donne-t-elle à peu près les mêmes résultats que la laine de roche. Ceci s’explique par une optimisation de l’effet masse-ressort-masse due à la structure plus homogène de la laine de verre ainsi qu’à ses fibres plus longues et plus élastiques.
L’isolation du plafond sous un plancher en bois
Quand la pièce à l’étage dispose d’un plancher en bois, nombreux sont les dérangements occasionnés par les chutes d’objets, les bruits de pas, etc. Heureusement qu’il existe un rempart infaillible pour les stopper net : isoler le plafond qui se trouve sous le plancher en bois, dit autrement, le plafond de la pièce du dessous. En plus de réduire les bruits aériens provenant de l’étage, ce procédé d’isolation apporte un supplément de confort thermique. Il est même possible d’opter pour une isolation haute performance en installant une ossature longue portée. Cela requiert d’enlever les suspentes, qui vont être remplacées par des placos isolantes ou des plaques de plâtre.
Les étapes d’une isolation du plafond sous le plancher en bois
Pour isoler ce type de plafond, on procède en deux temps. On installe d’abord la laine de verre semi-rigide que l’on va méticuleusement installer sous les solives constituant la structure du plancher. On n’oublie pas d’en installer entre les solives. Par la suite, on termine par le parement. Il est préconisé d’utiliser des matériaux à isolation acoustique renforcée, à l’instar de la placo phonique. La pose de suspentes anti-vibratiles confortera la suppression ou la limitation des bruits d’impact se répercutant sur le plafond. Une autre possibilité consiste à doubler le parement, toujours en l’accompagnant de suspentes anti-vibratiles, si l’on veut vraiment viser une isolation phonique optimale.
Avant l’isolation phonique d’un plafond
L’isolation phonique d’un plafond ne requiert pas vraiment d’entretien spécifique. Toutefois, il est nécessaire de prendre quelques dispositions avant sa pose pour garantir une meilleure longévité des matériaux isolants. La première chose à faire : vérifier si le plafond n’est pas le lieu de vie de petites bêtes, de termites ou encore de blattes. Ces derniers peuvent causer la dégradation précoce de vos produits qui étouffent les bruits.
Aussi, il faudra reboucher les trous remarqués sur le plafond afin d’éviter que l’humidité de l’étage supérieur ne vienne mouiller vos matériaux. Pour plus de précautions, ajouter des couches imperméables reste la solution adaptée à cet effet.
Les laines minérales (verre ou roche), le polystyrène expansé et le polyuréthane demeurent des choix de qualité en termes d’isolation phonique du plafond. Toutefois, avant de se lancer, il vaut mieux demander l’avis d’un professionnel qui sera de bons conseils pour suggérer le plus approprié.
Et même si la pose d’une isolation d’un plafond nécessite de le refaire entièrement, il s’agit néanmoins d’un procédé qui mène vers plus de confort de vie. Enfin, il ne faut pas oublier de préciser que l’isolation phonique du plafond complète l’isolation thermique de l’habitation. Elle minimise les déperditions de chaleur au niveau du plafond.
Importance du diagnostic
Pour lutter efficacement contre les nuisances sonores, plus particulièrement les bruits d’impacts, il est important de les considérer dès la conception d’un bâtiment. C’est ce qui complique les travaux d’isolation phonique dans la rénovation. Même si on traite le plafond, les bruits pourront toujours se propager à travers les murs adjacents. L’isolation de ces derniers devient ainsi inéluctable. Seule une isolation continue, suivant le principe de la “boîte dans la boîte”, permettra de se prémunir au maximum des bruits. Les nuisances sonores seront ainsi canalisées et ne parviendront plus à s’immiscer à l’intérieur d’une pièce ou d’une maison. D’où l’importance qui doit être accordée au diagnostic acoustique avant de procéder aux travaux. Ceci évitera de nombreuses interventions à la fois coûteuses et longues pour insonoriser petit à petit les parois d’un bâtiment.
Isolation phonique du plafond : quel est le meilleur matériau isolant ?
Certains isolants se prêtent mieux à l’isolation du plafond que d’autres. Parmi ceux qui sont les plus recommandés pour le plafond, on peut citer les laines minérales (laine de verre et laine de roche), le PSE ou polystyrène expansé. Avec ce dernier, le polyuréthane fait partie des isolants dits synthétiques. Bien entendu, chaque matériau possède ses propres caractéristiques techniques ni acoustiques. Suivant les configurations de votre logement, le choix de vous tourner vers les uns ou les autres matériaux vous appartient. Quoi qu’il en soit, un professionnel RGE saura vous éclairer sur le meilleur choix à faire, suivant l’intensité sonore à amortir.
L’isolation phonique d’un plafond hourdis
Les hourdis sont des éléments préfabriqués destinés à la maçonnerie. Ils se caractérisent par des alvéoles qui parcourent leur masse de manière continue. Ces dispositifs rendent possible la création d’un plancher ou d’une chape en béton. La pose des hourdis se fait entre poutrelles dont le rôle est de leur servir de structure. Différents matériaux peuvent entrer dans la constitution du hourdis. Le béton, le polystyrène et le bois aggloméré. Pour ce qui est de l’isolation, on peut isoler le hourdis de deux manières différentes : à travers le plancher, c’est-à-dire par-dessus et côté plafond ou par-dessous.
Ceux qui souhaitent la technique d’isolation la plus simple, mais efficace gagneront à opter pour l’isolation par en dessous. Néanmoins, cela peut confronter à une certaine contrainte : le passage des gaines (plomberie et éclairage). La solution ? Une découpe méticuleuse du panneau ou la création d’un coffrage. Et pour une bonne tenue des lés, deux alternatives s’offrent à vous : l’agrafage et l’usage d’une ossature métallique.
Pour cette dernière qui a l’avantage d’autoriser une finition en plâtre, il faudra prévoir des suspentes et entretoises. Il est à noter que plusieurs variétés d’isolants sont permises pour isoler sous une dalle hourdis. En plus du budget, le choix sera essentiellement dicté par les contraintes techniques du plancher. Parmi les plus courants, on peut citer les laines minérales ( laine de verre et laine de roche), et la laine de bois.
Isolation phonique du plafond : quel est son prix ?
Il va sans dire que le coût d’une isolation phonique d’un plafond sera déterminé par prix de son installation par un artisan, s’ajoutant aux coûts des fournitures. Si votre choix se tourne vers les plaques de plâtre, la somme à prévoir sera d’environ 6,60 € au m². Si l’isolant à mettre en œuvre est de type naturel tel que le liège, il vous coûtera dans les 8,67 € le m². Plus chère mais efficace, la mousse en polyuréthane alvéolée est accessible à environ 11,30 € le m². Si vous préférez isoler votre plafond à l’aide de panneaux d’isolation acoustique, comptez en moyenne 25,65 € le m².
Les types d’isolants phoniques pour les plafonds
Les caractéristiques des isolants font que tous ne sont pas adaptés aux plafonds. À cet usage, il est recommandé de recourir à des laines minérales dont les plus connues sont la laine de verre et la laine de roche. Mais les plaques de plâtre dites à isolation renforcée sont aussi d’excellents choix en offrant une isolation phonique accrue. Elles peuvent s’envisager, entre autres, pour la pose des faux plafonds.
Les laines minérales combinent l’isolation phonique et thermique. Si vous voulez le meilleur isolant phonique pour le plafond, vous devez considérer 2 paramètres distincts. À savoir, le matériau qui constitue essentiellement votre plafond. S’agit-il par exemple d’une dalle en béton ou d’un plancher en bois ? La nature des bruits à combattre est aussi un élément à ne pas omettre. Ce sont des bruits d’impact ? Des bruits solidiens ou bien des bruits aériens ?
Si les éclats de voix des voisins, leur musique trop forte, etc. vous perturbent, vous savez maintenant que vous pouvez mettre en œuvre ces matériaux isolants phoniques pour isoler vos plafonds et insonoriser votre logement. Pour terminer, n’oubliez pas que les bruits traversent aussi les cloisons, les gaines techniques. C’est pourquoi vous devez effectuer des encoffrements et des doublages à ces niveaux pour obtenir un impact significatif sur l’isolation et isoler les murs mitoyens.