Les bruits, aussi bien extérieurs qu’intérieurs peuvent être source de gêne dans un logement. Ils peuvent affecter son confort acoustique, mais grâce à une bonne isolation, même à faible épaisseur, elles peuvent être réduites, voire supprimées.
L’isolation acoustique vise à réduire ou supprimer complètement la propagation du bruit extérieur dans la maison. Lorsqu’on parle de confort, le problème de l’isolation thermique dans les maisons est souvent évoqué. Cependant, le bruit peut également être une véritable source d’interférences. En cas de nuisance sonore, vous vous demandez sans doute quelle est la meilleure solution acoustique. En réponse à vos questions, nous vous conseillons les isolations phoniques à faible épaisseur.
Qu’est-ce qu’une isolation phonique faible épaisseur ?
Vous avez besoin d’une isolation phonique d’épaisseur limitée ? Les matériaux d’isolation acoustique de faible épaisseur offrent une solution efficace pour isoler les cloisons, murs ou plafonds avec des épaisseurs réduites, souvent autour de 3 à 5 cm. Cela permet d’économiser de l’espace par rapport aux isolations traditionnelles, tout en maintenant de bonnes performances sonores. Ces matériaux sont particulièrement adaptés aux travaux de rénovation, où l’espace disponible est limité, ou dans des logements déjà occupés où de gros travaux ne sont pas souhaitables.
Pour les murs, ces solutions s’intègrent parfaitement dans les travaux de réhabilitation. Avec moins de 5 cm d’épaisseur, elles sont idéales pour renforcer les performances acoustiques des murs mitoyens. Ce qui permet d’atténuer les nuisances sonores provenant des logements voisins. Les systèmes d’isolation mince permettent de diminuer les bruits aériens sans compromettre l’espace habitable.
Pour les plafonds, l’installation de ce type d’isolation utilise souvent des plaques de plâtre associées à des appuis et des rosaces de maintien, ainsi qu’à des lisses de pourtour, afin de garantir une isolation phonique performante. Ces solutions améliorent significativement le confort acoustique dans toutes les pièces de la maison, notamment dans les zones sensibles aux bruits d’impact et de réverbération..
Comment l’installer ?
Pour installer une isolation phonique à faible épaisseur, la première étape est de bien prendre les mesures de la zone à isoler. En particulier si vous travaillez sur un plafond ou des cloisons mitoyennes. Une fois les dimensions vérifiées, commencez par installer les appuis. Fixez la lisse sur le mur à l’aide de vis et de chevilles adaptées. Les appuis doivent être bien positionnés afin de garantir la stabilité de l’ensemble. Ensuite, placez les appuis intermédiaires, en respectant un espacement régulier.
L’étape suivante consiste à installer le matériau isolant, généralement de la laine de verre ou un autre isolant acoustique mince. Cette couche doit être posée sur les appuis préalablement installés. Ensuite, fixez les fourrures qui serviront à maintenir l’isolant en place. Si nécessaire, ajustez la hauteur des lattes en fonction de la configuration de la pièce.
Ensuite, passez à la pose des plaques de parement (généralement des plaques de plâtre acoustiques). Ces plaques doivent être installées perpendiculairement aux fourrures pour garantir une bonne stabilité et une isolation optimale. Fixez les plaques tous les 30 cm à l’aide de vis. Pour une finition professionnelle, décorez les coutures avec du calicot et veillez à bien lisser les jonctions pour éviter les fuites sonores.
N’oubliez pas que pour une performance acoustique optimale, il est recommandé d’ajouter une bande résiliente autour des cloisons pour éviter les transmissions sonores par les murs adjacents. Cela complétera l’isolation et assurera une réduction efficace des nuisances sonores..
Les avantages d’avoir une bonne isolation acoustique
L’isolation acoustique est conçue pour réduire les nuisances sonores externes. À l’intérieur d’une habitation, le bruit peut passer d’une pièce à une autre et affecter le confort des autres pièces. Il faut donc tenir compte du point sensible de l’isolation. Notamment la paroi vitrée qui peuvent atténuer les bruits extérieurs émis depuis la rue ou le jardin, les murs et cloisons qui évitent la pollution de l’air intérieur et extérieur. Sans oublier, les porte pour empêcher le son de se propager d’une pièce à une autre (bruit de la télévision, de la radio, etc.). Plus encore les étages intermédiaires qui sont principalement utilisés pour traiter les sons unitaires (pas, collisions, etc.) et les sons aériens dans la même pièce.
Le prix moyen de l’isolation phonique à faible épaisseur
L’isolation phonique à faible épaisseur, tout en étant efficace, offre une solution économique comparée aux méthodes plus traditionnelles. En fonction du matériau utilisé, le prix moyen peut varier de 15 à 80 euros par mètre carré. Les matériaux les plus abordables, comme la laine de verre ou la mousse polyuréthane, sont souvent disponibles à partir de 15 à 30 euros/m. Quant aux solutions plus performantes, comme les panneaux composites ou les mousses acoustiques haute densité, elles peuvent atteindre 50 à 80 euros/m².
Il faut considérer les coûts d’installation, qui peuvent ajouter 35 à 45 euros/m² selon la complexité du chantier. L’avantage majeur de cette solution réside dans son efficacité à réduire les nuisances sonores sans prendre beaucoup d’espace. Voilà pourquoi cette option se révèle idéale pour les rénovations ou les logements où l’espace est restreint.
Les aides disponibles pour améliorer l’isolation phonique de votre logement
Investir dans l’isolation phonique de votre logement peut être coûteux, mais il existe plusieurs aides financières pour alléger la facture. En France, certains travaux d’isolation acoustique peuvent bénéficier du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), sous réserve de respecter certaines conditions d’éligibilité. De plus, les programmes de rénovation énergétique, tels que MaPrimeRénov’, incluent parfois des volets d’aide pour l’amélioration de l’isolation phonique.
Les propriétaires peuvent également prétendre à des subventions locales en fonction de leur région. Notamment pour les projets d’isolation visant à réduire les nuisances sonores dans des zones particulièrement exposées. Certaines aides de l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat) sont aussi accessibles. Et ce, surtout dans le cadre de travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique globale d’un logement. Ces aides permettent ainsi de rendre ces travaux d’isolation plus accessibles.
Comment analyser les exigences d’isolation phonique actuelles ?
L’analyse des exigences d’isolation phonique dans les logements modernes doit s’adapter aux nouveaux styles de vie et comportements urbains. Effectivement, l’adoption de l’isolation phonique en France a tendance à augmenter en 2024, particulièrement dans le cadre des rénovations et des constructions neuves. Pour répondre à ces exigences, plusieurs méthodes complémentaires peuvent être mises en œuvre.
Tout d’abord, des études acoustiques in situ permettent d’évaluer le niveau de bruit extérieur en temps réel. Ces mesures doivent être couplées à des enquêtes qualitatives pour comprendre les perceptions des utilisateurs concernant le confort acoustique. De plus, la modélisation numérique offre une approche proactive pour anticiper les impacts sonores des matériaux architecturaux avant même la construction. Nous pouvons notamment citer les logiciels de simulation acoustique.
Parallèlement, l’intégration des principes de conception bioclimatique permet de minimiser la transmission sonore tout en optimisant les performances énergétiques des bâtiments. Enfin, la prise en compte des espaces communs dans les projets résidentiels impose de repenser l’isolement phonique pour garantir un cadre de vie paisible.