Ayant une propriété anti-bruit, certaines végétations ont des pouvoirs absorbants sur les bruits et servent ainsi de mur-antibruit végétal. Une pratique, d’ailleurs, qui s’aligne aux tendances écologiques actuelles. Les arbres plantés en ligne jouent ainsi le rôle d’isolants phoniques, atténuant les bruits pouvant affecter notre tranquillité.
Le mur anti-bruit végétal pour la cause écologique
Nous vivons à l’ère du béton qui nous éloigne de plus en plus de la nature. Tout est clôturé dans des bétons, les espaces verts se font rares. Une des raisons, sans doute, qui incitent les écologistes dans l’âme à intégrer les plantes dans leur environnement. Ils retrouvent ainsi un paysage verdoyant, et font d’une pierre deux coups en créant un mur végétal anti-bruit. Ceci permet d’avoir une vue magnifique sur le paysage d’ensemble, tout en se protégeant efficacement contre les bruits nuisibles.
Principes du mur anti-bruit végétal
Le but de faire un mur anti-bruit végétal est de protéger contre les nuisances des bruits. A eux seuls, les végétaux ne parviendront pas à arrêter les bruits, notamment parce qu’ils ne sont pas aussi compacts que les murs en dur. Les bruits étant provoqués par la vibration de l’air, ils y entrent facilement. De ce fait, le mur anti-bruit végétal est, dans l’idéal, à jumeler avec d’autres murs pour la clôture.
Des types de végétaux peuvent être plantés parallèlement à une clôture. Ce qui renforce par la suite la fonction protectrice de ce mur isolant. En fait, ayant besoin d’être arrosé régulièrement, ils vont former un complément de mur un peu spécial.
Le mur anti-bruit : pour allier la décoration et la protection
Des plantes comme la fougère ou le lierre donnent un aspect visuel splendide, et servent à la fois de mur acoustique. Certaines plantes grimpantes comme le lierre se fixent bien aux murs de terre ou de brique, et couvrent toute la surface du mur. Avec le temps, ces plantes gagnent en épaisseur. Ce qui ne fera qu’optimiser le caractère isolant de ce mur anti-bruit végétal, étant donné que l’épaisseur joue en faveur des performances d’un isolant.
Emplacement au bon endroit du mur
Pour offrir des résultats satisfaisants, un mur anti-bruit en dur doit avoir une hauteur suffisante, généralement au niveau des ouvertures. Le mur végétal anti-bruit ne déroge pas à cette règle.
A proximité des routes ou voies ferrées, les vibrations au sol par le passage d’une voiture qui roule vite ou le ronronnement d’un train, un mur anti-bruit végétal n’assurera pas correctement la protection acoustique. Il en est de même dans les zones industrielles où les bruits des moteurs sont d’une telle intensité qu’un mur anti-bruit végétal n’aura qu’un pouvoir limité à les absorber.
Intérêt d’installer un mur anti-bruit en végétation
Les avantages à installer ce genre de mur ne sont plus à présenter. C’est plus que nécessaire face aux villes devenant de plus en plus bruyantes. Il vous permet d’atténuer et, dans les meilleurs des cas, dissiper les bruits sonores nuisant. Tout le monde aspire à vivre tranquillement, loin des bruits des moteurs, de la circulation des voitures, ou des trains, et des bruits d’usines.
Parfois aussi, les nuisances sonores émises par le voisinage perturbent. Ces bruits peuvent être évités si l’écran acoustique des murs en dur jumelés aux plantes grimpantes est bien réalisé.
Il est prouvé que par rapport au mur anti-bruit habituel en dur, le mur anti-bruit végétal possède une capacité d’absorption d’une partie des sons importuns et ne les diffusent pas chez les voisins. Ce n’est pas à 100%, mais c’est plus tolérable.
Eriger ce mur en toute légalité
Il faut réaliser la mise en œuvre du mur anti-bruit végétal selon les lois en vigueur. L’idéal est de se renseigner auprès des autorités compétentes pour connaitre le règlement y afférent. De plus, dans la mesure où l’intérêt commun est en jeu, il y a une forte chance à ce que l’Etat prenne en charge le financement du mur anti-bruit.
Dans le cas contraire, où un financement public n’est pas envisageable pour la clôture anti-bruit, mais que les perturbations concernent le voisinage, il est possible que les voisins prennent l’initiative d’en partager la charge. Pour terminer, sachez que l’isolation phonique est efficace dans un rayon de 150 mètres autour de la zone perturbée par le bruit.