Pour éviter la propagation du bruit extérieur dans une maison, différentes alternatives sont envisageables à partir du moment où le diagnostic acoustique a été correctement établi. Pour ce faire, cinq principaux points sont à mettre en œuvre : l’identification du type de bruits, la localisation de la provenance du bruit et notamment les parois qui le transmettent, l’estimation en dB de l’intensité du bruit détecté, l’identification du type des parois présentes à traiter et enfin le choix de la solution adaptée et de la performance requise suivant la nature de la paroi. Une fois ces points élucidés, il sera possible de traiter efficacement le problème de bruit auquel vous avez à faire, puis d’opter pour la meilleure alternative envisageable. Dans le cadre de l’isolation acoustique, il n’existe aucune solution exclusive, mais différentes solutions adaptées et déterminées en fonction de l’application souhaitée.
La nature et l’origine du bruit
Suivant la nature du bruit et sa provenance, la solution idéale à adopter et le traitement ne sont pas obligatoirement les mêmes. Il est de ce fait primordial de différencier les diverses catégories de bruits : bruits d’impacts ou bruits aériens. Il est à souligner que le bruit peut provenir de l’extérieur comme de l’intérieur du logement. Il peut être qualifié de « bruit aérien », notamment lorsqu’il s’agit d’une automobile à l’extérieur ou d’une conversation à l’intérieur. Il peut également être jugé comme « bruit d’impact » s’il s’agit par exemple de la grêle qui s’abat sur la toiture ou d’un marteau piqueur manœuvré dans la rue, ou encore des bruits de pas sur le parquet de l’étage supérieur ou des pieds de chaise. Il peut en outre s’agir d’un bruit d’équipement, à l’instar d’une machine à laver ou d’un ascenseur.
Le parcours du bruit
On parle ici de la « voie » prise par le bruit pour arriver jusqu’à vous. Il est à noter que les bruits d’impact sont directement acheminés dans la structure de l’habitation. Ils circulent à l’intérieur et à travers les parois, qui les diffusent par choc direct et ensuite par vibrations au sein des parois, à l’instar d’un coup de massette sur un conduit, dont l’effet sonore sera entendu à des étages plus bas et dans un bâtiment implanté à l’opposé de l’habitat. Il s’agit alors de transmissions latérales par les tuyaux, les planchers ou les murs. Cela a des conséquences sur le traitement à réaliser. Certaines solutions consistent à prendre en considération ces phénomènes courants.
Pour ce qui est des bruits aériens, ils se propagent dans l’air et passent d’un côté par le matériau même des planchers, des cloisons ou des murs, et d’un autre côté par les vides d’air présents entre des locaux. ( voit: diagnostic acoustique)
Le niveau sonore et la résorption à réaliser
Il est également primordial de connaître et d’évaluer le niveau sonore perçu. Il est alors essentiel de choisir la bonne performance d’isolation acoustique afin d’apporter de bonnes rectifications et ainsi parvenir à un niveau de confort phonique désiré suite aux travaux. Au moment où vous arrivez à identifier la nature du bruit, son cheminement au sein de la structure et le niveau de réduction recherché, il sera plus simple d’effectuer votre choix, convenant au type de paroi.