L’isolation acoustique en intérieur en 5 points

Loin est cette époque où personne n’entendait parler d’isolation acoustique, désormais c’est un paramètre indispensable au confort d’un intérieur. Tout le monde aujourd’hui se démène pour rechercher les bonnes astuces contre les nuisances sonores, tueuses de quiétude et de paix intérieure. Le combat n’est d’ailleurs plus mené contre les seuls bruits extérieurs. Le confort intérieur dans un foyer passe aussi par la protection des résidents de la maison contre leurs propres bruits intérieurs.

En tout cas, tous les moyens sont bons, mais pas tous efficaces pour y parvenir. Et trouver la solution idéale n’est pas une affaire simple. Parce que si le passage d’un acousticien professionnel est essentiel pour connaître les problèmes de long en large, il est parfois indispensable d’associer les techniques pour arriver à améliorer l’acoustique de la maison. Pour commencer, voici une sélection de procédés plus ou moins simples pour se faire une idée et pouvoir faire le bon choix.

Isolation acoustique d’un intérieur : les planchers et les plafonds

Dans un bâtiment collectif ou une maison à étage, la transmission verticale des bruits est un des premiers aspects à considérer. Deux catégories de méthodes émergent, celle intervenant sur les parois, dont les plafonds, et celles se rapportant aux produits.

Les faux plafonds pour se protéger des bruits du dessus

Cela se fait généralement de 2 manières, à savoir :

• La pose de faux plafond sous-ossature (ossature-isolant-plaque de parement), d’abord.
• La pose de faux plafond collé, ensuite.

L’objectif consiste à empêcher la propagation des bruits de chocs du dessus, en désolidarisant le dispositif du plafond support, par l’utilisation de suspentes antivibratiles ou une ossature longue portée.

Les produits antivibratiles pour isoler le sol

Il s’agit d’empêcher la propagation des bruits à l’intérieur et leur transmission vers le plafond du dessous. Des tapis et des moquettes épais feront l’affaire. Mais pour des résultats plus probants, il faut aussi veiller à appliquer des sous-couches isolantes notamment sous les parquets flottants.

Isolation acoustique d’un intérieur : les murs

Que ce soit en appartements ou dans les maisons pavillonnaires, l’isolation d’un local n’est suffisante sans une amélioration de l’étanchéité acoustique des murs, par lesquels les bruits provenant du plafond et du sol se transmettent. Le doublage d’isolant avec ossature ou encore avec une contre-cloison isolante collée est la principale méthode mise en œuvre dans ce sens. À cela doit s’accompagner nécessairement de la désolidarisation du  mur d’avec le produit isolant. Il existe également une solution plus sophistiquée et qui est en train de faire ses preuves. Il s’agit de la peinture antibruit qui fait gagner jusqu’à 15 décibels de réduction sonore.

Isoler les fenêtres et les portes

Les ouvertures constituent aussi des issues importantes pour les bruits aussi bien intérieurs qu’extérieurs. Il est donc essentiel de regarder de près l’étanchéité phonique des équipements. Le double vitrage pour la fenêtre est la solution principale très plébiscitée parmi les acteurs du marché de l’isolation. Ce succès s’explique par le fait que le rendu est optimal si les deux vitres ont des épaisseurs différentes. Cette dissemblance des deux masses s’applique aussi à de nouveaux produits appelés vitrages à isolation renforcés ou VIR, nec plus ultra des ouvertures isolants.

Si on est dans l’impossibilité d’en acquérir, on peut toujours améliorer l’étanchéité des fenêtres par la mise en place de volets roulants en fixant des joints en caoutchouc ou en silicone sous les battants. Quant aux portes, l’idéal est de les remplacer par des dispositifs isolants comme le bloc porte blindée par exemple, ou d’opter la solution double vitrage dans les bureaux. Mais la pose des joints d’étanchéité fera aussi l’affaire pour limiter les écoutes aux portes ou la propagation des bruits de couloirs.

Optimiser la transmission des sons par des solutions acoustiques

Un bon nombre de procédés sont aujourd’hui en vogue pour améliorer l’isolation phonique ou pour maximiser la qualité du son intérieur. La plupart jouent sur la résonance et la réverbération de façon à ce que tout le monde s’entende, que la qualité sonore des équipements audio se fasse entendre. Dans cette optique, on peut, entre autres utiliser :

• Des rideaux phoniques qui participent à limiter la transmission du son à travers les ouvertures, mais qui peut aussi faire office de cloison.
• Les diffuseurs de Schroeder qui participent à une meilleure réflexion des ondes sonores, et clarifient ainsi la sonorité.
• Recourir aux tapis absorbants qui limitent la transmission des bruits et des vibrations.
• Opter pour des supports antivibratiles permettent d’atténuer ou d’éliminer la transmission des vibrations des équipements de maison.

Opter pour des équipements de maison silencieux

Il s’agit ici de protéger aussi bien le foyer que les voisins. Les machines et les équipements de maison comptent parmi les sources de bruits les plus stressants. Au moment d’acheter de nouveaux matériels, il convient de bien vérifier cet aspect. Mais si l’idéal est de trouver des équipements (ventilateurs, clims, aspirateurs, machines à laver, etc.) faisant moins de 30 ou 40 dB, il existe cependant des niveaux de tolérance pour chaque appareil.

À titre d’exemple, elle est de 50 à 60 dB pour les machines à laver et les aspirateurs. À ce titre, le bruit reste encore, fort il convient alors d’utiliser d’autres astuces comme, monter l’appareil sur pieds antivibratiles, éviter une utilisation nocturne, etc.

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