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L’isolation acoustique face aux bruits aériens

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Souvent reléguée au deuxième plan, le confort acoustique est relativement crucial et peut être perturbé par des bruits dont aériens suite à une mauvaise isolation. La construction durable demeure pourtant un choix volontaire, mais est d’actualité. Dans une telle optique, trois axes prioritaires et interdépendants doivent primer sur les solutions constructives à prendre. Elles concernent sur le plan individuel : le confort et la santé, et sur le plan communautaire : le respect pour la préservation de l’environnement. Ce dernier implique l’utilisation des produits écologiques et en abondance et autant que possible de l’énergie renouvelable. Quant au confort intérieur, il n’est pas conditionné uniquement par le confort thermique, mais également, acoustique sans oublier la qualité de l’air circulant dans l’habitation.


L’intérêt d’une bonne isolation acoustique face aux bruits aériens

Le confort acoustique est souvent relégué au deuxième plan dans un projet de construction. Pourtant, la santé de l’individu ainsi que sa productivité au travail peuvent grandement en dépendre. En isolation acoustique, que le bâtiment soit éco construit ou non, tous les éléments constructifs doivent être pensés, dans son ensemble, à l’exemple des matériaux isolants qui, dans la majorité des cas, les sont à la fois thermiquement et phoniquement.

Pour ce qui est de l’isolation phonique, selon le type de bruit (dépendant de la source), l’usage de la pièce ou même du bâtiment, les interventions tendent à corriger et à affaiblir le son. Par conséquent, le but est de réduire la transmission d’énergie acoustique transmise par des sources aux zones à protéger. Les moyens mis en œuvre varient et leur efficacité dépend du type de bruits dont on veut se prémunir. À ce propos, il faut agir sur les différentes parois (principalement les murs et les fenêtres) du logement.

À noter que d’après les études faites, le bruit commence, en général à être douloureux à partir d’un niveau sonore égal à 120 dB et que toute amélioration acoustique apportée à un lieu doit dépasser 3dB pour être perceptible. Toutefois, les valeurs indiquées pour l’effet du son sur l’individu dépendent de sa sensibilité auditive.

Enfin, quelle que soit la potentialité acoustique d’un produit ou d’un élément, en présence, elle ne sera pleinement exploitée sans une mise en œuvre soignée.

Un tour d’horizon sur le bruit

Le son et le bruit

Le son

On sait que tout corps (solide, gazeux, etc.) est constitué par des particules (atomes, molécules). Celles-ci oscillent ou sont en mouvement permanent et produisent des vibrations sous une variation de pression. Cette vibration qui se déplace dans le temps, à partir de la source, est l’onde sonore ayant le solide ou le fluide (air) comme support. Le son n’est autre que la sensation perçue par l’organe auditif quand l’onde le rencontre.

Ainsi, à chaque son sont associés nécessairement la source de son (produisant la vibration) et le milieu (air, solide, liquide) qui le transmet et le récepteur qui est l’oreille.

La fréquence et le niveau sonore sont les deux grandeurs physiques utilisées pour caractériser une onde sonore ou tout simplement un son.

L’intensité du son ou l’amplitude de l’onde sonore ou le niveau sonore est exprimée en décibel (dB).

La fréquence du son, qui n’est autre que le nombre de vibrations frappant le tympan par seconde, est exprimée en hertz (Hz).

Le bruit

Un mélange de sons de fréquences et de niveaux différents donne le bruit. On mesure le bruit par bandes de fréquence incluant une fréquence centrale représentant la fréquence de la bande.

À noter qu’en bâtiment on utilise 6 bandes de fréquence (125 Hz, 250 Hz, 500 Hz, 1 000 Hz, 2 000 Hz et 4 000 Hz).

On ne peut pas soustraire ou additionner directement les décibels exprimant les niveaux sonores : la somme de deux niveaux sonores égaux n’est pas le double de l’un d’eux, et pour deux sons de niveaux très différents, le son le plus fort peut masquer celui qui est le plus faible.

Par ailleurs, le niveau sonore donc le bruit diminue avec la distance et que la sensibilité de l’oreille, par exemple au son grave et au son aigu n’est pas la même, elle est plus sensible à ce dernier.

Tous ces constats amènent à définir le dB (A), même si on omet souvent la distinction pour toujours utiliser le dB. C’est le dB (A) qui exprime le niveau global du bruit pour lequel, la sensibilité aux sons graves et aigus, sont pris en compte. Il résulte de l’addition de sons de différentes fréquences, situées dans la bande de fréquences, concernée.

Les différents niveaux et fréquences de bruit dans le concret

On peut déterminer le niveau sonore d’un bruit par rapport à une échelle de référence, allant de 10 à 130 décibels pour pouvoir ensuite indiquer son impact sur l’individu. Ainsi, on peut classer les niveaux de sons et leurs effets sur l’homme ainsi que quelques sources de son.

0 dB constitue le seuil minimum d’audibilité pour l’homme et 130 dB la tolérance qu’il ne faut pas dépasser si on ne veut pas endommager l’appareil auditif.

Quant à la fréquence du son, l’intervalle compris entre 20 Hz et 20 000 Hz est le seul perceptible par l’oreille humaine. En dessous de 20 Hz, c’est l’infrason et au-delà de 20 000 Hz, l’ultrason.

Ce sont les sons de hautes fréquences (1600 à 20 000 Hz) qui sont perçus par l’homme pour être aigües, et ceux de basses fréquences (20 à 400 Hz) pour être graves. Les fréquences médiums occupent l’intervalle allant de 400 à 1600 Hz.

Des données à titre d’exemples

  • Le niveau de bruit compris entre 10 et 40 dB dans un lieu apporte à l’homme le plus de sérénité et n’affecte pas sa concentration dans son travail. C’est le cas de bruits légers, comme le bruissement du vent dans les feuilles, l’atmosphère dans un appartement calme, etc.
  • De niveau compris entre 40 et 60 dB, le son peut commencer à devenir gênants, à la longue. C’est le cas d’une conversation à niveau normal, du bruit dans un bureau calme, etc.
  • De niveau compris entre 60 et 80 dB, les bruits émis deviennent fatigants. C’est notamment les cas d’une rue très animée, de la télévision, etc.
  • De niveau compris entre 80 et 100 dB, les bruits commencent à devenir dangereux. Ils peuvent être générés par le passage d’un train, d’une musique forte, etc.
  • Le niveau compris entre 100 à 130 dB est reconnu être le seuil de la douleur. Ce sont par exemple, les cas des bruits provenant d’un atelier de chaudronnerie, d’un marteau-piqueur, d’un moteur d’avion à réaction au sol, etc.

La classification des bruits selon leur mode de production

Pour pouvoir déterminer les moyens et les techniques à choisir pour se prémunir du bruit, il s’avère nécessaire d’associer des mesures à chaque type de bruits. Dans cette optique, on classe les bruits en :

  • Bruit aérien intérieur (bruit des conversations, d’une chaîne Hi-Fi, etc.), transmis par l’air intérieur à la pièce.
  • Nuisance aérienne extérieure (trafic aérien, routier, ferroviaire), transmis par l’air extérieur.
  • Choc d’impact sur le sol ou de choc (bruits des pas, bruits des objets qui tombent, des meubles qu’on déplace, etc.) transmis par le plancher puis l’air.
  • Bruit du voisinage (bruits issus des activités des voisins) transmis par les murs, les cloisons puis l’air.
  • Sons d’équipement ou bruit techniques (bruit de l’ascenseur, de la chasse d’eau, etc.).

À noter que par rapport aux bruits aériens, les autres bruits, notamment les bruits d’impacts et les bruits techniques, sont classés dans la catégorie des bruits solidiens.

Les modes de transmission de bruits par une paroi

Connaître la source et le cheminement de bruit n’est pas suffisant pour accéder au confort acoustique souhaité, il faut également savoir ses différentes modes de transmissions.

En rencontrant une paroi, une partie de l’onde sonore ou plutôt l’énergie qu’elle transporte est réfléchie, par la paroi, une autre partie est absorbée par la paroi et une troisième partie est transmise par la paroi.

Quand on parle de transmission de l’onde sonore par une paroi, on distingue trois modes qui sont :

  • La transmission directe, cas de parois opaques comme la façade, les cloisons, le plancher, etc., mais également des baies.
  • Le mode latéral se faisant par les parois annexes aux façades, au plancher, etc.
  • La configuration parasite s’effectue au niveau des points particuliers tels que les gaines, les entrées d’air, les volets roulants, etc.

Les quelques notions et grandeurs liées à l’isolation acoustique du bâtiment

Les quelques notions, phénomène et grandeurs suivants méritent d’être soulignés quand on aborde l’isolation acoustique du bâtiment.

Les autres notions se rapportant au bruit

L’écho et la réverbération

La persistance du son après que la source soit interrompue, est perçue différemment dans un lieu couvert et comportant des obstacles et en plein air. Il paraît plus sourd en plein air contrairement à l’intérieur, car il y a répercussion par les obstacles qui s’y trouvent. On dit qu’il y a écho et réverbération.

Il y a écho si le temps qui sépare deux sons consécutifs, appelé temps de réverbération, est long si bien que les répétitions soient bien perçues par l’oreille

Si ce temps de réverbération est suffisamment court, l’oreille n’arrive pas à distinguer un son du précédent.

Plus précisément, la durée du temps de réverbération n’est autre que le temps nécessaire à un bruit de décroître (60 dB) après que la source soit arrêtée.

Ces notions trouvent leur intérêt dans la qualité sonore d’un local selon l’usage du local ou de son envergure.

Une maison d’habitation, un bureau, une salle de classe requièrent peu de réverbération pour que les paroles soient bien intelligibles. Une salle de spectacle, un auditorium, une cathédrale, une durée de temps de réverbération plus importante.

Le phénomène de résonance et la fréquence de résonance

Deux ondes sonores de même fréquence peuvent se rencontrer. Dans un tel cas, on dit qu’il y a résonance. Il s’ensuit un accroissement de chacun des niveaux sonores (amplitude) des deux ondes pour atteindre un niveau sonore maximum correspondant à la fréquence de résonance.

La fréquence critique

La fréquence critique n’est autre que celle pour laquelle la capacité d’une paroi simple de transmettre le son est au maximum. Par conséquent, l’indice d’affaiblissement de la paroi est minimum aux alentours de cette fréquence critique.

La perméabilité

On parle de perméabilité des matériaux constitutifs d’une paroi quand ceux-ci sont poreux. La perméabilité favorise la diminution des qualités acoustiques de la paroi. Toutefois, l’application d’enduit sur la paroi constitue une solution au problème

Les notions d’isolation acoustique permettant de se prémunir des bruits aériens

L’isolement

L’isolement noté D n’est autre que la valeur obtenue in situ concernant l’isolation entre deux locaux, dont l’un constitue le local d’émission et l’autre le local de réception. On mesure avec un sonomètre les niveaux de bruit dans le local d’émission (plus important) et celui du local de réception et déduire l’isolement. À titre d’exemple si dans le local d’émission, le bruit est de 80 dB, dans le local de réception, il est de 30 dB alors l’isolement D est de 50 dB

L’isolation

L’isolation constitue l’ensemble de méthodes utilisées, pour atténuer le niveau de bruit dans le local attenant celui où il se diffuse. Elle vise à diminuer le niveau sonore de l’onde transmise par la paroi. En d’autres termes, le but à atteindre en isolation est l’affaiblissement du bruit, c’est pourquoi on utilise dans le concret, l’indice R pour la caractériser.

L’absorption et matériau absorbant

Un matériau absorbant a la capacité d’augmenter la partie absorbée de l’onde sonore, réduisant ainsi la partie réfléchie et n’influençant pas sur la partie transmise. Un matériau absorbant se caractérise par αW.

La correction acoustique face aux bruits aériens

La correction acoustique consiste à réduire l’énergie sonore accompagnant le bruit qui se propage dans un même local. Pour cela elle réduit le temps de réverbération du son émis dans la pièce par le principe d’absorption.

Les grandeurs utilisées pour caractériser un élément ou un produit

En acoustique, il existe trois grandeurs fréquemment utilisées dont R, LW et αW.

  • R : ou indice d’affaiblissement acoustique indique la qualité acoustique d’un élément comme la paroi, les fenêtres, la porte, etc. L’indice d’affaiblissement contrairement à l’isolation se mesure en laboratoire. À titre d’exemple, si le niveau sonore à l’émission est de 90 dB, à la réception de 40 dB, alors l’indice d’affaiblissement est de 30 dB. Il s’utilise également pour caractériser le matériau isolant vis-à-vis des bruits aériens. Dans ce cas, plus R est important, plus la performance acoustique de l’isolant est importante.
  • LW s’emploie quand il s’agit des bruits d’impact ou de choc.
  • αW ou coefficient d’absorption, de valeur compris entre 0 et 1 exprime la performance d’un matériau pour absorber le bruit. Plus sa valeur est proche de 1, plus meilleure est la correction acoustique obtenue.

L’isolation acoustique pour se prémunir des bruits aériens

Prévoir tous les problèmes découlant des nuisances sonores dès la conception du bâtiment s’avère être la méthode la plus sûre pour arriver au confort acoustique souhaité. Toutefois, en rénovation on peut toujours renforcer et optimiser une isolation acoustique de préférence à partir du résultat du diagnostic acoustique réalisé par un acousticien.

Pour se prémunir des bruits aériens, on doit isoler la façade proprement dite ou renforcer l’existante et procéder à l’isolation des fenêtres (vitrages, châssis et joints)

L’isolation acoustique de la façade contre les bruits aériens

L’isolation proprement dite de la façade

En ce qui concerne la façade ou les murs, les techniques d’isolation utilisées reposent en général sur deux principes : la loi de masse et la loi masse ressort masse. Dans des cas extrêmes, on peut recourir à des techniques particulières du type mur anti-bruit.

Pour en revenir à l’isolation des murs, on peut opter entre trois solutions selon le type de murs. Il s’agit des murs lourds à isoler selon le principe de masse, des murs légers avec isolation suivant le principe de masse-ressort-masse et des parois doubles dont l’isolation combine les deux principes.

Isolation des murs lourds, basée sur la loi de masse

Selon la loi de masse, on sait que plus le mur est lourd, autrement dit plus sa masse surfacique augmente, plus l’isolation acoustique est performante.

En effet, à la rencontre des ondes sonores, la paroi vibre et transmet l’énergie sonore à l’intérieur étant devenue à son tour une source sonore. Or si la paroi est lourde, l’énergie transmise sera faible. En d’autres termes, la valeur de l’indice d’affaiblissement acoustique augmente avec l’importance de la masse de la paroi (les murs étant doublés voire triplés d’épaisseur pour élever l’indice d’affaiblissement). Toutefois l’épaisseur, donc  la masse d’un mur, reste limitée, du point de vue fonctionnel et structurel surtout (alourdissement de la construction et diminution de la surface habitable) mais également du point de vue esthétique.

Pour un résultat optimal, on doit veiller à l’efficacité de l’étanchéité en soignant la finition (utilisation d’enduit pour les murs poreux à base d’argile ou de béton cellulaire). La désolidarisation des murs à l’aide de bande périphérique souple suffisamment résistante au poids du mur est également intéressante.

Dans tous les cas la non-interruption de l’homogénéité de la masse est essentielle.

Isolation des parois légères, basée sur le principe « masse-ressort-masse »

C’est une solution intéressante dans la mesure où elle fait recours à des parois simples, mais souples et étanches, séparées par une lame d’air ou par un matériau absorbant. Elle convient très bien en rénovation où la structure existante ne peut pas supporter de charge lourde.

Quand l’onde sonore frappe et fait vibrer la première paroi, celle-ci la transmet à la lame d’air ou le matériau qui absorbe une grande partie de l’énergie sonore si bien que le son qui traverse et sort de la deuxième paroi, soit très faible.

La lame d’air ou l’isolant absorbant fonctionnent comme un amortisseur. Les parois constituent des plaques de plâtre se plaçant de chaque côté d’une ossature flexible. Cette dernière à son tour se met en place sur une bande de matériau inerte (résilient)

Le résultat est meilleur si on augmente le nombre de plaques (2 ou 3 plaques de chaque côté au lieu d’une), ou si on augmente la distance entre les plaques ou si on désolidarise totalement les murs (cloisons) du plafond et des murs transversaux avec des matériaux prévus à cet effet.

Isolation des murs mitoyens par la combinaison des deux principes précédents

Lors de la construction de deux murs mitoyens, l’isolation acoustique se trouve meilleure si on laisse un vide (lame d’air) entre les deux murs qui seront de plus, entièrement désolidarisés depuis les fondations à la toiture. Elle le sera encore plus, si on installe quelques centimètres de matériau absorbant dans le vide. La lame d’air joue le rôle d’isolant phonique et le matériau absorbant permet aux deux parois de ne pas entrer en résonance.

Le renforcement de l’isolation acoustique de la façade : doublage des murs face aux bruits aériens

En cas d’isolation de mur non suffisante on peut procéder au doublage de murs tout en veillant à une exécution soignée et à assurer l’efficience de l’étanchéité. Pour ce faire, on peut choisir entre deux alternatives : un doublage préfabriqué ou un doublage sur ossature.

Doublage préfabriqué

C’est un panneau prêt à l’emploi, donc facile à mettre en œuvre et qui n’entame qu’une partie minime à l’espace habitable. Formé de plaques de plâtre comportant un matériau absorbant (souple, mais dense), ce complexe est soit à coller au mur existant avec des plots de colle, soit à suspendre au mur à l’aide des fixations spéciales (anti vibratiles). Une petite lame d’air se place entre le mur et le panneau. Toutefois malgré les qualités citées précédemment, cette solution s’avère d’efficacité insuffisante.

Doublage sur ossature

Son fonctionnement se base sur le principe des parois légères (masse-ressort-masse). La différence se situe dans le fait que la finition se trouve d’un seul côté et se compose d’une plaque (plusieurs, pour être meilleure) en plâtre ou en fibro-plâtre. Totalement indépendante de l’existant, cette solution est plus efficace que la précédente et sa performance augmente avec l’importance de sa distance à la cloison et également avec l’épaisseur. Son inconvénient réside dans le fait d’être encombrant.

L’isolation acoustique des fenêtres face aux bruits aériens

En isolation acoustique, les surfaces vitrées qu’elle comporte constituent les points faibles de la façade. Il est donc essentiel de procéder à l’isolation des fenêtres, en bien choisissant les types de vitrages, aux châssis, et en veillant à ce que l’étanchéité à l’air reste fiable.

Le choix du vitrage

Des phénomènes comme la coïncidence, des facteurs comme la fréquence critique, caractérisant un matériau, influent sur la performance acoustique du vitrage. Quoi qu’il en soit, les différents vitrages, tels que, le vitrage simple, le double vitrage, le vitrage feuilleté et le vitrage « acoustique », présentent, certains sous certaines conditions des performances acoustiques plus ou moins élevées.

Le vitrage simple

La performance acoustique, du vitrage simple, face aux bruits aériens, augmente avec son épaisseur. À titre d’exemple, pour un trafic aérien lent, l’isolation acoustique du vitrage simple de 4mm, est théoriquement autour de 30 dB. Celle d’un vitrage simple d’épaisseur 19 mm est dans les mêmes conditions de 37 dB.

Le vitrage double

Le double vitrage thermique symétrique, c’est-à-dire formé par 2 verres de même épaisseur, séparés par une lame d’air n’est pas efficace contre les bruits. Un vitrage simple de même épaisseur que ce double vitrage symétrique s’avère même plus efficace dans le domaine. Si on remplace l’air par du gaz spécial du type, argon, la performance se retrouve améliorée. Il en est de même si on utilise deux verres d’épaisseurs différentes au lieu de deux verres symétriques (double vitrage asymétrique).

Le vitrage feuilleté

Un vitrage simple ou double peut être sous forme de verre feuilleté. Pour obtenir ce type de verre, on assemble des feuilles de verres, soit avec du matériau plastique qu’est le PVB (butyral de polyvinyle), soit avec des résines coulées. Le vitrage feuilleté utilisant de la résine coulée présente plutôt un caractère anti-effraction qu’anti-bruit. Par contre, celui utilisant le PVB de type amélioré offre une performance acoustique notable.

Le vitrage « acoustique »

Il existe actuellement des vitrages incluant plusieurs techniques améliorées relatives à l’isolation face aux bruits aériens. Ces vitrages dits vitrages « acoustiques » s’avèrent très efficaces surtout s’ils se combinent à des châssis conçus spécialement à cet effet (châssis de doublage).

Le châssis et sa composition

La composition de châssis est également un facteur à considérer dans la performance acoustique face aux bruits aériens dans la mesure où le rapport entre la surface totale des dormants et des ouvrants et celle de la baie peut, être non négligeable (cas des grandes fenêtres surtout).

L’étanchéité à l’air

L’importance d’une étanchéité à l’air fiable n’est plus à démontrer en isolation acoustique (là où l’air passe, le bruit passe). Les points faibles, du point de vue étanchéité à l’air, nécessitant une attention particulière, se trouvent aux raccords entre le battant et le dormant, entre le dormant et la maçonnerie, à la fermeture qui doit être parfaitement hermétique, à la nature des différents joints.

Les autres accessoires comme les volets roulants, les conduits de ventilation

Les volets roulants qui confèrent sans conteste un effet positif à la sécurité des fenêtres n’ont pas automatiquement le même effet en termes d’isolation acoustique. En effet, ils peuvent fragiliser l’étanchéité à l’air. Cependant, ce problème se règle actuellement par des procédés de bourrage de caisses. Toutefois, leur performance acoustique en tant que moyen de protection jouit d’une amélioration en augmentant la distance entre le volet et la fenêtre.

Les conduits de ventilation installés sur la façade peuvent également constituer des points faibles sur le plan isolation acoustique. Néanmoins, l’utilisation de plus en plus fréquente de VMC atténue en grande partie le problème.

Les isolants phoniques, les aides et les réglementations

En isolation acoustique des bâtiments d’habitation, on ne peut ne pas parler des isolants, de la réalisation des travaux qui bénéficient des aides à condition de respecter les normes en vigueur.

Les isolants phoniques

Les matériaux isolants rigides comme le polystyrène expansé, efficace en isolation thermique ne le sont pas en isolation acoustique. En effet, seuls les matériaux souples et semi-rigides présentent des propriétés absorbantes et conviennent, par conséquent dans l’atténuation de niveau des bruits. Dans un tel cas, la densité du matériau n’entre pas en jeu. Par ailleurs, dans le contexte actuel et pour éviter tout risque sanitaire, opter autant que possible pour des isolants phoniques écologiques est préférable. On peut classer les isolants phoniques en laines minérales et végétales et en mousses absorbantes.

  • Les laines minérales comme la laine de verre ou de roche, se présentent sous forme de papier ou de feuille métallique et sont de prix abordable. Elles s’utilisent également comme isolants thermiques, mais restent prohibées dans certains pays, car suspectées de nuire à la santé.
  • Les laines ou fibres d’origine végétale comme le lin, le chanvre, les laines ou fibres de cellulose, etc., sont des isolants phoniques et thermiques écologiques, mais dont le prix reste assez élevé.
  • Les mousses absorbantes. Elles doivent posséder des cellules ouvertes obtenues grâce à la découpe. Cellules ouvertes signifient des cellules qui communiquent entre elles de façon à ce que la surface absorbante soit très importante. Dans ces conditions, elles demeurent légères tout en incluant des capacités absorbantes très élevées. Il peut s’agir de la mousse de polyuréthane, de mousse de mélamine, de mousse de cellulose.

Les réglementations acoustiques

La Nouvelle Réglementation Acoustique (NRA) sert à limiter les dommages relevant de bruits sur la santé et la capacité productive de l’individu. Elle définit les normes à respecter pour les bâtiments d’habitation ayant obtenu un permis de construire après le 1er janvier 1996. Ainsi, elle s’applique aux constructions neuves, mais également aux extensions des existants.

Les mesures réglementaires concernent celles effectuées in situ et ne touchent donc pas les caractéristiques des produits, mesurées en laboratoire.

Selon la NRA, à toute maison individuelle indépendante convient une isolation face aux bruits aériens extérieurs. Dans le cas des maisons mitoyennes, jumelées ou en bande, à l’isolation aux bruits aériens extérieurs s’ajoutent les bruits d’impact pouvant se transmettre d’un logement à un autre.

Les exigences en isolation acoustique des bruits aériens

Les exigences sont :

  • Un isolement minimum de façade de 30 dB pouvant passer à 45 dB selon le niveau subi.
  • Des bruits d’impact de niveau maximal passant de 70 dB à 65 dB.
  • À cela s’ajoute l’obligation de limiter les bruits d’équipement dans les cuisines et les pièces principales et celle de renforcer l’isolation acoustique entre logements.

Dans le but de connaître les bruits environnants, les bâtiments se classent en 5 catégories suivant leur exposition aux bruits trafic routier. La catégorie 1 étant la plus bruyante. À titre d’exemple, pour un niveau sonore environnant supérieur à 81 dB (catégorie 1), l’isolement minimal est de 45 dB. Pour un niveau sonore environnant compris entre 60 et 65 dB (catégorie 5), l’isolement minimal est de 30 dB.

La ratification par arrêté du classement sonore des infrastructures est à la charge du préfet.

Les aides et subventions pour l’isolation acoustique contre les bruits aériens

Des aides et subventions sont accessibles pour financer des travaux d’insonorisations des bâtiments d’habitation à condition de respecter les critères d’éligibilité, requis. Elles s’octroient par l’administration centrale (CITE) en parallèle aux travaux d’efficacité énergétique inscrits dans le cadre du développement durable. Il peut aussi s’agir d’aides étatiques pour les logements recensés « Points Noirs », c’est-à-dire subissant des gênes importantes, car exposés aux bruits de réseaux routiers ou ferroviaires nationaux.

Dans la même optique, les exploitants des  10 principaux aéroports français peuvent octroyer des aides pour financer les travaux d’insonorisation des logements situés à proximité. Il existe également des aides départementales comme celle mise en place par le Département de Seine Saint-Denis. La plus reconnue est toutefois celle de l’ANAH (Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat), organisme travaillant sous la tutelle du Ministère de Logement et du Ministère de L’Économie et des Finances. À ce propos, voici quelques détails sur les subventions de l’ANAH.

La condition d’éligibilité est que le logement existe depuis plus de 15 ans.

A qui s’adressent les subventions ?

Les subventions s’adressent à des propriétaires occupant le logement en tant que résidence principale et aussi à des propriétaires louant leur logement comme résidence principale.

Les travaux concernés sont ceux en faveur du développement durable :

  • Les travaux d’amélioration de l’isolation phonique des sols, des parois opaques, etc., donnant sur l’extérieur, séparant deux logements ou partie commune entre deux logements.
  • L’amélioration de l’isolation des parois vitrées, face aux bruits.
  • L’amélioration de l’isolation des matériels bruyants.
  • L’installation de climatisation contribuant à améliorer le confort acoustique des immeubles les plus fortement exposés aux bruits.

Les travaux (achat des matériels et mise en œuvre) relèvent de professionnels.

Pour les propriétaires bailleurs, le taux de subvention va de 20 à 70 %.

Pour les propriétaires occupants, le taux varie de 20 à 25 % et est fonction du niveau de ressources.

 

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