Une bonne isolation phonique murale est la solution,notamment si on se trouve dans une zone particulièrement bruyante.
Les bruits sont devenus l’un des fléaux du monde urbain et partout, facteurs de stress et de mal-être. Et même si des réglementations instituant les comportements de bon voisinage et les limites en matière de nuisances sonores restent encore restreintes, l’isolation acoustique s’est imposée d’elle-même comme étant parmi les travaux à faire dans son foyer. Mais il s’agit d’un ouvrage plus dur à faire qu’à imaginer. Un grand nombre d’éléments techniques entoure sa conception et sa réalisation et toutes les interventions doivent partir d’un diagnostic acoustique.
Pour une bonne isolation phonique murale : définir les origines des bruits et faire le nécessaire
Connaître les sources du bruit et en déterminer la nature est une bonne base de départ. Cela s’impose même avant d’isoler les différentes parois de la pièce. D’autre part, cette démarche permet en plus de déterminer les solutions adéquates. Notamment, s’il s’agit d’un facteur non permanent, s’il s’agit d’un bruit qui va s’estomper avec le temps, ou si la source est assez éloignée, etc., pourquoi dépenser pour de grosses installations quand il suffit d’appliquer de la peinture anti-bruit ou d’installer un rideau phonique ?
Sinon, en dehors des caractéristiques du bruit aérien, solidien, vibratoire, etc., il est également essentiel de prendre en compte la configuration et la position des milieux à isoler. Autrement dit, s’agit-il d’un appartement, d’une maison mitoyenne, d’un logement à proximité d’un aéroport ou d’un axe routier ou situé dans milieu venteux, etc. Effectivement, selon chaque cas, les méthodes utilisées peuvent varier en termes de structure et de volume.
Pour une bonne isolation phonique murale : identifier les besoins
Chaque foyer peut présenter des attentes différentes en matière de performance acoustique. Et si l’isolation des murs est souvent mise en œuvre pour traiter les bruits aériens extérieurs, ainsi que tous les bruits intérieurs et les vibrations transmises via les parois horizontales, dont le plafond et le plancher, la configuration de l’intérieur peut grandement impacter sur la nature des travaux. La nature et parfois l’intensité des bruits sont à connaitre pour permettre la mise en place des installations isolantes adéquates.
En tout cas, la finalité étant de réduire les sons désagréables au moins à un niveau acceptable, l’objectif est aussi d’utiliser le minimum de matériaux pour que leur volume n’amène pas à réduire l’espace intérieur. Il n’est pas possible de déterminer tous ces paramètres qu’avec une étude acoustique approfondie, réalisée par un expert en la matière.
Remarques sur l’isolation des logements anciens et neufs
Un autre facteur clé dans la détermination des méthodes se rapportant au volume et à la nature des travaux à faire est l’ancienneté du logement. Les mœurs et les techniques de construction ont effectivement évolué au cours du temps. Les constructions d’époque côtoient les bâtiments les plus modernes. Mais encore, après les guerres mondiales, les normes en BTP ont connus des changements réguliers ayant abouti à la disparité du parc d’habitations et de bureaux en termes de conception.
Ainsi, les immeubles datant d’avant les années 1970 ont généralement une piètre performance acoustique. Sachant que ce type de problèmes n’était pas encore un souci à l’époque. Pourtant, toutes les maisons modernes ne sont pas plus efficaces en matière de réduction sonore, etc. Le fait que dans la majorité des cas, toutes les parois des pièces construites en dur contribue à l’amplification des bruits qui s’infiltrent.
Pour une bonne isolation phonique murale : maîtriser les méthodes d’isolation acoustiques réalisables pour les murs
Un bon nombre de solutions sont proposées par l’industrie de l’isolation pour bien étanchéifier le mur contre les bruits.
Les méthodes traditionnelles consistent à placer une paroi par-devant le mur existant en l’intercalant d’un espace isolant. Il peut s’agir d’un vide ou de la matière isolant. À ce propos, deux techniques sont en concurrence. D’un côté, le doublage sous ossature plus épais et le doublage collé, plus mince.
Une autre méthode plus récente tend à se démocratiser. Il s’agit de la peinture murale isolante. C’est une peinture incorporant des microbilles d’air ou de verre au pouvoir acoustique absorbant. Ce système s’avère être efficace contre les bruits aériens, en faisant gagner une diminution des nuisances pouvant aller jusqu’à 15 dB. Mais pour les bruits de chocs et les vibrations des machines, il faudra revenir aux anciennes stratégies.
Quels risques court-on si on isole ses murs par soi-même ?
Considérée globalement, l’isolation phonique des murs semble la plus abordable pour le bricoleur du dimanche. Les astuces foisonnent sur la toile pour ce faire. Il faut seulement noter que la moindre erreur d’emplacement et d’espacement entre les dispositifs isolants et les murs supports occasionnera des ponts acoustiques. Et ces derniers sont bien plus difficiles à trouver et à corriger que les ponts thermiques. Ainsi, en cas de doute, aussi minime soit-il, nous recommandons toujours de se faire aider par un pro.