Identifier le problème de bruit – isolation bruit

Les bruits sont considérés comme une nuisance défavorable à la santé. Pour vous en prémunir, il existe certaines alternatives, mais la meilleure méthode consiste à diminuer la puissance des bruits en adoptant une bonne isolation sur toutes les parois de votre habitation.

Le bruit, qu’est-ce-que c’est ?

Par définition, le bruit est une diffusion de vibrations sonores, perceptibles par l’être humain. Ces vibrations représentent différentes amplitudes de la pression de l’air. Le bruit s’exprime en décibels ou dB. Cette mesure évalue le niveau de pression sonore d’un bruit ou d’un son.

Les divers niveaux de bruits

Le niveau sonore désigne l’intensité d’un son ou d’un bruit, relativement à une échelle référentielle située entre 10 à 130 décibels. La pression acoustique indique par ailleurs des sources de bruits de diverses natures et génère des perceptions qui vont du calme, inférieures à 40 dB à la douleur lorsqu’elles sont supérieures à 120 dB. ( isolation bruit)

L’échelle de référence des bruits

De 10 à 40 dB, les bruits sont légers. Il s’agit notamment du frémissement du vent dans le feuillage, d’un appartement calme ou encore d’un désert. Entre 40 à 60 dB, les bruits sont qualifiés d’incommodants, notamment dans un bureau calme ou un dialogue à niveau normal. Entre 60 et 80 dB, les bruits sont considérés comme fatigants, comme c’est le cas d’un poste téléviseur ou d’une rue animée. Entre 80 et 100 dB, les bruits sont dangereux : musique trop forte ou traversée d’un train. Entre 100 et 130 dB, le bruit parvient au seuil de la douleur. Cela peut être constaté dans un atelier de chaudronnerie. Il peut également s’agir d’un moteur d’avion à réaction au sol ou d’un marteau-piqueur.
L’estimation ou la mesure du bruit aide, en fonction d’un son décelé, à déterminer un objectif d’isolation pour un niveau sonore recherché. Pour être discernable, l’amélioration acoustique, qui est dans la plupart des cas considérée comme un isolement ou un niveau d’affaiblissement, doit au moins dépasser 3 dB.

Les différents types de bruits audibles au sein d’un bâtiment

Il existe quatre principaux types de bruits contre lesquels il faut se prémunir afin de bénéficier d’un logement confortable. Le premier englobe les bruits aériens extérieurs provenant du trafic aérien, routier ou ferroviaire. Dans des fréquences plus importantes, ces bruits sont plus riches et sont alors nommés « bruit route ». Le second regroupe les bruits aériens intérieurs découlant de la télévision, de la radio ou des voix. Ils sont dans certains cas nommés « bruit rose ». Le troisième groupe inclut les bruits d’impact dont la source est une vibration ou un choc : chute d’objets, déplacement de mobilier ou de personnes. Enfin, on distingue les bruits d’équipements qui proviennent de la chaudière, de la robinetterie, de l’ascenseur, des volets roulants, du conditionnement d’air, de la ventilation mécanique ou encore du chauffage.

La propagation des bruits

Les bruits aériens extérieurs se diffusent à travers les murs et par l’air, mais aussi à travers la façade, la toiture et les fenêtres, sans oublier les cloisons intérieures. Les bruits aériens intérieurs se répandent dans la salle où ils sont diffusés et se propagent directement par les cloisons et les murs qui séparent deux pièces, et de manière indirecte par les planchers, les plafonds et cloisons murs latéraux. Quant aux bruits d’impact, ils se propagent par mise en vibration des parois et de la structure de l’habitation. Enfin, les bruits d’équipements se transmettent directement et indirectement par l’air.

[sm action= »named_sr_form » form_name= »isolation_phonique »]