Bruits de choc ou d’impact

Les bruits d’impact proviennent soit d’une vibration, soit d’un choc. Il peut notamment s’agir de déplacement de mobilier, de personnes ou encore de chute d’objets. Les bruits d’impact, également appelés bruits de choc ou bruits solidiens, sont diffusés par la mise en vibration des parois et de la structure de l’habitation et notamment les planchers et les murs, mais aussi par les parois latérales.

Comment sont diffusés les bruits d’impact ?

Plusieurs facteurs sonores peuvent constituer la source des bruits d’impact. A l’instar des bruits aériens, la propagation des bruits d’impact est souvent directe à travers les planchers. La cause mécanique de la mise en vibration de la paroi peut engendrer des propagations du bruit aussi élevées vers toutes les parois du logement. Cela relève également de la nature des parois et de leur mode de construction.

Les planchers, un cas à part

Un certain nombre de facteurs conditionne la difficulté de l’isolation d’un plancher : le type de plancher à savoir léger ou lourd, le type d’option technique adoptée, le niveau de performance recherché, le type de revêtement, la nature des matériaux qui composent la structure ainsi que le fait que l’isolation se réalise sur un bâtiment existant ou neuf.
Le niveau de performance dépendra ainsi de la technique de construction du plancher. (voir: isolation contre le bruit)

Les différentes options constructives pour remédier aux bruits d’impact

Pour une efficacité de l’isolation des planchers contre les bruits d’impact, il est essentiel de traiter le bruit depuis son origine, du moins, si cela est faisable. Pour cela, il faut réduire la quantité d’énergie renvoyée par les parois, en les couvrant par des matériaux qui absorbent.
Pour bénéficier du niveau réglementaire, il importe que le niveau de bruit perçu ne surpasse en aucun cas 58 dB. Il faut également tenir compte des propagations directes mais également des propagations indirectes ou latérales ainsi que du type de revêtement du sol.

L’acoustique des planchers lourds et des planchers légers

Dans la majorité des cas, les revêtements de type lourd ou carrelage, collés à même les planchers supports, n’offrent pas la possibilité d’obtenir ce niveau réglementaire. Pour plus d’efficacité, il sera nécessaire d’installer des solutions d’isolation garantissant la désolidarisation du revêtement soumis aux chocs, et de la paroi de la structure. Pour parvenir à un niveau de performance souhaité, on peut notamment opter pour un système isolant sur le plancher support. Il s’agit en fait de désolidariser le plancher porteur du revêtement par l’installation d’une chape flottante ou d’un plancher flottant. Autrement, on peut aussi traiter les parois verticales acoustiquement afin de diminuer les propagations latérales.
D’autre part, pour les planchers légers, les règles ne tiennent pas compte de leur niveau de performance acoustique. Pour une rigidité correcte, la mise en œuvre du plancher de base doit au moins respecter le DTU 51.3. En réalité, la performance du système plancher support dépend de la rigidité du support.

Bref, pour déterminer la performance d’une isolation contre les bruits d’impacts, il faut évaluer le bruit résiduel perçu effectivement à l’arrière de l’isolant et de la paroi. A mesure que le niveau sonore résiduel est faible, l’isolation est meilleure.

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