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Boîte dans la boîte : principes et fonctionnement de cette méthode d’isolation phonique

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boîte dans boîte

Diverses techniques d’isolation existent et parmi les plus efficientes figure la boîte dans la boîte.  Cela implique la mise en place d’une structure indépendante au sein même de l’habitation qui accueille cette dernière. Voyons cela plus en détail.


Comment expliquer le principe de la boîte dans la boîte ?

Si vous souhaitez mettre en œuvre cette technique d’isolation nommée « la boîte dans la boite », son principe repose essentiellement sur l’idée de créer une structure dans une autre qui existe déjà. La liaison entre les deux se fait au moyen de plots antivibratiles posés en l’occurrence au plancher en bois de charpente. La structure nouvellement créée sera alors installée sur un plancher flottant.

Quant au plafond et aux cloisons, ils seront constitués de matériaux isolants fixés sur une armature en métal dotés d’éléments de liaison en plastique. Il est impératif que les ouvertures soient doublées sans être reliées. C’est important pour limiter l’infiltration des bruits depuis l’habitation à la nouvelle structure et vice-versa. C’est seulement ainsi que les occupants ne seront plus gênés par les bruits ambiants extérieurs.

De même, les nuisances occasionnées à l’intérieur de la pièce resteront confinées et ne risquent pas importuner le voisinage. Concrètement, la technique de la boite dans la boite fonctionne par la masse ou la structure existante, un ressort constitué par l’air emprisonné au milieu, et une autre masse qui va être la nouvelle pièce. Les deux structures sont imbriquées de manière disjonctive. Seule une dalle flottante va les relier entre elles à travers le contact au sol.

Isolation acoustique de la boite dans la boite : comment traiter les murs ?

boîte dans boîte

 

La conception du plancher de la nouvelle structure s’effectue en veillant à laisser un vide entre la structure existante et la nouvelle. C’est seulement en associant un vide suffisamment important et une structure lourde que l’on parviendra à obtenir une isolation efficace contre les fréquences basses.

Il est possible pour la construction des murs de recourir à des chevrons de bois que l’on va venir recouvrir de 2 couches de placo. Lourd et souple à la fois, ce matériau s’annonce comme étant l’idéal pour la construction des murs.

Traiter le plancher avec la méthode de la « boite dans la boîte »

S’agissant du plancher, les dalles d’Agglo sont les plus conseillées. Ce, en raison de leur caractéristique particulière issue de leur composition en deux couches croisées. Des armatures en chevrons accueillent les dalles, lesquelles sont supportées par des amortisseurs en caoutchouc ou des plots antivibratiles.

Pour les choisir, vous devez tenir compte du poids de la structure. C’est essentiel pour réussir l’installation correcte de cette dernière. Pensez également à l’étanchéité. À cet effet, veillez à ce que la jointure de chaque composante soit correctement réalisée en plus d’être de qualité.

Qu’en est-il du cas du plafond ?

Afin de mettre en place la technique de la boîte dans la boîte pour le cas d’un plafond, on va plutôt se tourner vers des murs de doublage au lieu des suspentes antivibratiles. C’est le meilleur moyen de soutenir le plafond. Une raison à cela est que ces suspentes ne sont d’aucune utilité pour bloquer les basses fréquences.

En cas de recours à une structure bois de charpente, vous pouvez envisager d’y visser des placo standards. Par ailleurs, il peut être intéressant d’opter pour des chevrons pour les petites portées. Toutefois, les portées allant au-delà des 3 m demandent souvent l’usage des demi-bastaings.

Par ailleurs, si la portée est d’environ 5m, on peut intégrer deux couches de plaque de plâtre standard au plafond. C’est un bon moyen pour ne pas trop rogner la hauteur. Un plafond existant en pente exige que l’on suive sa forme d’origine. L’objectif est de faire en sorte que le plancher et le plafond ne soient pas parallèles.

Le cas des ouvertures

Dans le cadre de la boite de la boite, les portes et fenêtres se doivent d’être lourdes et étanches. Sans cela, il ne faut généralement pas s’attendre à de belles performances acoustiques. Vous faciliterez l’ouverture des nouvelles fenêtres en prévoyant une largeur plus importante que celles des fenêtres existantes. Naturellement, il va de soi que le choix d’un double vitrage est préconisé pour améliorer les performances phoniques de l’habitation.

Conclusion

En clair, il est primordial de créer une structure entièrement indépendante par rapport à celle dans l’existant. Pour ne pas laisser les nuisances sonores entrer ni sortir, il faut aussi que la nouvelle structure présente une étanchéité correcte. À souligner qu’une perte de quelques centimètres en surface habitable est à prévoir pour la mise en place de la technique de la boîte dans la boîte.

Toutes les ouvertures, que ce soit les portes, les fenêtres et les entrées d’air sont à renforcer pour avoir une isolation phonique intégrale. Enfin, l’élaboration de ce type de chantier peut s’avérer assez complexe. Confiez toujours ce genre de projet à des professionnels qui sauront mieux que quiconque comment délimiter les lames d’air et comment choisir les matériaux adéquats pour chaque paroi à isoler.

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